Le DPB publie ses dernières Perspectives économiques et financières
Le Bureau du directeur parlementaire du budget (DPB) a publié aujourd’hui ses dernières Perspectives économiques et financières (PEF). Ce rapport fournit des prévisions de référence aux parlementaires pour les aider à évaluer les résultats économiques et financiers des politiques actuelles.
Le DPB prévoit que l’économie canadienne ne connaîtra qu’une croissance de 1,2 % en 2025 et en 2026, car l’incertitude commerciale et les droits de douane continuent de peser sur la croissance. Alors que la croissance devrait rebondir en 2027, l’affaiblissement structurel des conditions commerciales devrait faire baisser le niveau du PIB réel de 0,5 % d’ici à 2030.
Selon le rapport, « les perspectives économiques se sont détériorées en raison des frictions commerciales persistantes et de l’impact durable des politiques commerciales ».
Les perspectives actuelles comprennent 115,1 milliards de dollars de nouvelles dépenses nettes annoncées depuis l’Énoncé économique de l’automne de 2024, mais n’incluent pas les mesures supplémentaires visant à respecter l’engagement de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) d’investir 5 % du PIB annuel dans la défense, ni l’examen exhaustif des dépenses du gouvernement.
En l’absence de résultats financiers définitifs pour l’exercice précédent, le DPB estime qu’il y a eu un déficit budgétaire de 51,7 milliards de dollars (1,7 % du PIB) en 2024-2025. Pour l’exercice en cours, soit 2025-2026, le DPB prévoit que le déficit augmentera fortement pour atteindre 68,5 milliards de dollars (2,2 % du PIB). En raison des déficits budgétaires persistants, le ratio de la dette fédérale au PIB devrait dépasser 43 % à moyen terme.
Le DPB met également en garde : « En supposant qu’aucune nouvelle mesure ne soit introduite, le déficit budgétaire devrait rester proche de 60 milliards de dollars à moyen terme. Le ratio de la dette fédérale au PIB ne devrait plus être sur une trajectoire descendante, ce qui soulève des inquiétudes quant à la viabilité à long terme de la politique budgétaire actuelle. »
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