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Les sociétés pétrolières, gazières et charbonnières ont réduit leurs activités d’exploration et d’exploitation – les nouvelles dépenses annuelles s’élevaient en moyenne à 19 milliards de dollars de 2015 à 2021, par rapport à 32 milliards de dollars de 2005 à 2014. À partir de 2020, les nouvelles dépenses annuelles liées aux ressources ont nettement diminué, passant à 9,8 milliards de dollars en 2020 et à 13,3 milliards de dollars en 2021.
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Notre rapport précédent indiquait que les dépenses engagées pour des ressources particulières déclarées par les sociétés pétrolières, gazières et charbonnières avaient réduit les recettes fiscales fédérales de 1,9 milliard de dollars, en moyenne, de 2015 à 2019. Les déductions totales liées aux ressources pour 2020 et 2021 s'élevaient respectivement à 1,9 milliard et 1,8 milliard de dollars.
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On estime l’exonération de l’activité agricole de la taxe sur le carbone à 595 millions de dollars en 2023, avec une taxe à 65 $ la tonne d’équivalent CO₂. Ce montant augmentera considérablement lorsque la taxe passera à 170 $ la tonne. En l’absence d’effets de substitution, l’exonération devrait s’élever à 1,6 milliard de dollars d’ici 2030. Comparativement à notre rapport précédent, le montant estimatif de l’exonération de l’activité agricole de la taxe sur le carbone est légèrement supérieur d’ici 2030.
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Depuis 2015, Exportation et développement Canada a investi plus de 75 milliards de dollars dans la facilitation d’activités dans le secteur pétrolier et gazier, dont 15,4 milliards de dollars dans la facilitation d’activités internationales pour le secteur pétrolier et gazier.
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Les prêts aux producteurs pétroliers et gaziers canadiens constituent environ 1 % du portefeuille total de la Banque de développement du Canada (BDC). Cela représente approximativement 2,4 milliards de dollars de prêts de 2015 à 2021. La BDC n’offre aucune aide au secteur international des combustibles fossiles sans dispositif de réduction des gaz à effet de serre (GES).