Rapport sur la viabilité financière de 2022
Dans ce rapport le DPB présente son évaluation de la viabilité financière à long terme du gouvernement fédéral, des administrations infranationales et des régimes de retraite généraux.
Faits saillants
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En ce qui concerne le secteur des administrations publiques considérées comme un tout, c’est-à-dire le gouvernement fédéral, les administrations infranationales et les régimes de retraite généraux pris ensemble, la politique budgétaire actuelle au Canada est viable à long terme. Par rapport à la taille de l’économie canadienne, la dette nette de l’ensemble du secteur des administrations publiques devrait diminuer progressivement à long terme principalement en raison de la marge de manœuvre financière au niveau fédéral.
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La politique budgétaire actuelle au niveau fédéral est viable à long terme. Nous estimons que le gouvernement fédéral pourrait, de façon permanente, augmenter ses dépenses ou réduire ses impôts de 1,8 % du PIB (45 milliards de dollars en dollars courants, augmentant par la suite au rythme du PIB) tout en maintenant la viabilité financière.
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Pour les administrations provinciales-territoriales, locales et autochtones, la politique budgétaire actuelle n’est pas viable à long terme, bien que dans une mesure modeste. Nous estimons qu’il faudrait augmenter les impôts ou réduire les dépenses en permanence de 0,1 % du PIB pour atteindre la viabilité financière à long terme.
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La structure actuelle du Régime de pensions du Canada (RPC) et du Régime de rentes du Québec (RRQ) est viable à long terme. Selon la structure actuelle des plans, les cotisations et les prestations prévues sont suffisantes pour que la position de l’actif net par rapport au PIB soit égale ou supérieure à sa valeur de 2021 après 75 ans.
Communications
Citations
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En l’absence de nouvelles dépenses majeures, nous prévoyons que le ratio entre le PIB et la dette gouvernementale totale devrait diminuer de façon constante à long terme, principalement parce que le gouvernement fédéral dispose d’une bonne marge de manœuvre. Cette marge de manœuvre s’explique par le fait que les recettes croîtront et que les dépenses consacrées aux programmes seront de moins en moins importantes par rapport à la taille de l’économie.
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Les dépenses en santé continueront de croître plus vite que l’économie au fur et à mesure que la population prendra de l’âge. Dans la plupart des provinces et des territoires, le Transfert canadien en matière de santé ne croîtra pas au même rythme que ces mêmes dépenses, et la hausse des dépenses sociales dépassera elle aussi l’augmentation du Transfert social canadien.
Directeur parlementaire du budget