Perspectives économiques et financières — Mars 2024
Ce rapport fournit une projection de base pour aider les parlementaires à évaluer les résultats économiques et budgétaires potentiels dans le contexte actuel des politiques.
Communications
Citations
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Nous nous attendons à ce que la politique monétaire restrictive limite la croissance des dépenses de consommation pendant le premier trimestre et à ce qu’elle freine l’investissement résidentiel tout au long de l’année. À mesure que l’offre excédentaire au sein de l’économie augmente et que les prix des produits de base continuent de diminuer, l’inflation de l’indice des prix à la consommation devrait revenir à sa cible de 2 % d’ici la fin de 2024.
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En excluant les mesures qui pourraient être incluses dans le Budget et en supposant que les mesures temporaires existantes prendront fin comme prévu, le déficit devrait descendre à 40,8 milliards de dollars en 2024-2025, tandis que le ratio dette fédérale-PIB augmentera à 42,5 %. Si les politiques actuelles sont maintenues, le déficit devrait diminuer à moyen terme pour atteindre 16,9 milliards de dollars (0,5 % du PIB) en 2028-2029.
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Nous estimons toujours que le plus important risque à la baisse serait que la politique monétaire restrictive de la Banque du Canada ait des incidences plus grandes que prévu sur l’économie canadienne, notamment le logement, ce qui nuirait à celle-ci ainsi qu’aux finances fédérales. Le plus important risque à la hausse nous paraît être une augmentation plus élevée que prévu des exportations si la croissance du PIB réel des États-Unis ne ralentit pas aussi rapidement que nous nous y attendons.
Directeur parlementaire du budget